Tanger
 Tanger se dresse face au monde à l’entrée de l’Afrique, tel un phare qui balise le chenal d’accès aux portes d’un continent aux attentes multiples. La ville du Détroit, tient à jouer pleinement son rôle naturel de relai entre le Nord et le Sud, l’Orient et l’Occident et à s’ouvrir sur la voie du progrès et du développement. Tanger a longtemps été convoitée pour sa position stratégique. Depuis la fondation de Tingis au IVe siècle avant J.C., Carthaginois, Romains, Phéniciens, Vandales, Espagnols, Portugais et Anglais se la sont disputée jalousement. Aucune ville d'Afrique qui ne soit proche de l'Europe, aucun Orient qui ne soit plus cher au coeur des artistes européens ou américains : peintres, musiciens ou écrivains. Delacroix, Saint-Saëns, Pierre Loti, Matisse, Van Dogen, Tenessee Williams, Paul Morand, Jean Genet, Joseph Kessel, William Burroughs ou Paul Bowles, pour n'en citer que quelques-uns, ont vécu à Tanger. Ville mystérieuse, ville envoûtante, Tanger (Tanja en arabe) en a ensorcelé plus d'un... |
Histoire |
la ville de Tanger aurait été fondée par le Géant Antée,fils de Poséidon et de Gaia et devrait son nom à TINGO (ou TINGA !), femme du fondateur. Antée trouvait sa force au contact de la terre, Hercules l'étouffa en le maintenant en l'air. Le tombeau d'Antée serait une colline proche de Tanger, le CHARF.
Le général omeyyade Moussa Ibn Noussaïr s'intéresse à Tanger pour sa position stratégique et c'est de là qu'en 711, commencera la conquête de l'Espagne par les troupes de Tarik Ibn Ziad, à qui Gibraltar,entre autres, doit son nom (Djebel Tarik la montagne de Tarik). Pendant les 5 siècles qui suivent, les dynasties du Maroc, les Arabes d'Egypte, de Tunisie et d'Espagne se disputent la souveraineté de Tanger. Les Idrissides, maîtres de Volubilis, les Omeyyades d'Espagne,s'affrontent à son sujet pendant plus d'un siècle. Au milieu du 10ème siècle, les Fatimides de Tunisie y étendent leur autorité. En 1.075, les Almoravides en deviennent maîtres jusqu'en 1149 date à laquelle la ville passe aux Almohades. Elle s'inféode aux Hafsides de Tunis avant de devenir Mérinide en 1.274.
Le 10 avril 1947, le Sultan Mohamed V, accompagné du Prince Héritier Moulay Hassan, prononce à Tanger le premier discours qui fait référence à un Maroc unifié et indépendant rattaché à la nation arabe.En 1956, avec l'indépendance du Maroc, la conférence de Fedala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc. Une charte royale maintient la liberté de change et de commerce jusqu’en 1960, année où le gouvernement marocain abolit les avantages fiscaux et Tanger se retrouve avec un statut identique à celui des autres villes du royaume. Afin d'éviter une fuite importante des capitaux, Le port de Tanger est doté d'une zone franche. |
Le port de Tanger |
 Le port est d'un accès très facile : De jour, la ville se voit de loin et il n'y a pas de danger quand on fait l'approche en restant dans la baie sans faire de rase cailloux. Plus près, on aperçoit d'un coté la longue digue orientée Ouest-Est et de l'autre la grande plage de sable. Principale porte maritime du Royaume du Maroc vers la Méditérranée, le port de Tanger occupe une position stratégique entre l’Atlantique et la Méditérranée. Premier port national pour les trafics des passagers et TIR, le port de Tanger bénéficie d’une importante infrastructure de communications aériennes, ferroviaires et routières. Il se distingue également par sa zone franche, implantée directement sur les terre-pleins portuaires et qui attire des chargements à forte valeur ajoutée. |
Le musée Forbes |
Il fait partie de l'ancienne demeure du milliardaire américain Malcolm Forbes qu'il légua à la ville de Tanger en 1990 peu avant sa mort. Ce musée rassemble 115 000 figurines militaires retraçant les plus grandes batailles du monde (Waterloo 1815, la bataille des 3 rois, les armées du Sultan Abdel Malek...). |
La ville nouvelle |
 La ville nouvelle de Tanger a pour artère principale le boulevard Pasteur bordé d'immeubles modernes. Au milieu de ces bâtiments s'ouvre une vue imprenable sur le port et la baie de Tanger. On appelle cet endroit " Sour Al Maagiz " ou " mur des paresseux ". |
Économie de tanger |
L'économie est très variée en allant du chemin de fer qui va jusque Oujda, le port de pêche et industriel, les constructions navales, mais aussi l'industrie avec les trois zones industrielles (zone franche d'Igzinaya, zone franche de Porte de Tanger et zone industrielle de Mgouga . Le projet de porte Méditerranée avec sa zone franche qui sera opérationnelle fin 2007 La ville est aussi prisée pour le tourisme avec la vieille cité ou plus généralement juste pour la station balnéaire. La prépondérance de l'informel (contrebande...) est à souligner. Tanger est le point de passage de nombreuses marchandises provenant de et à destination de l'Espagne. Il s'agit également de la plaque tournante du trafic de drogue (haschich surtout) en direction de l'Europe, à tel point qu'une partie importante de son économie provient de ce juteux commerce. |
La Ville de l'Art |
La ville de Tanger nous a donné quantité de noms célèbres dans l’Art. Le domaine musical a été particulièrement bien représenté et dans différents styles (moderne, populaire, traditionnel comme L’Ghaïta Jabalyia sans oublier la musique andalouse. A Tanger, existent plusieurs courants de musique andalouse. Quelques grands noms ont jalonné cette musique : Cheikh Ahmed Zitouni, Mohamed Larbi Lemrabet, feux hadj Taïeb Larbi, Cheikh Driss El Zenaki et Sidi Mohamed Lamrani. De ces noms, de ces courants, de ces écoles, émerge un artiste immense, Abdesslam Khaloufi.
le Musée d'Art Contemporain est situé dans l'ancien quartier anglais, dans une prestigieuse villa construite en 1890 pour abriter le consulat britannique et ce, jusqu'au début des années 1980. En 1986, il fut réhabilité en maison de la Culture, pour devenir un Musée d’Art contemporain en 1990. Il présente des chef-d’oeuvres d’une pléiade d’artistes marocains contemporains appartenant à différentes écoles artistiques. En parallèle, le musée organise également des expositions temporaires consacrées à des artistes nationaux et étrangers. Le musée comprend six salles dont chacune représente une étape de l'évolution de la peinture moderne au Maroc. |
Grottes d’Hercule de Tanger |
 Patrimoine universel. Emblème de la ville. Représentation iconographique par excellence. situées à 18 kilomètres de Tanger. C'est là, où, selon la légende grecque se reposa Hercule avant d'effectuer le onzième de ses travaux. Les grottes sont impressionnantes. Avec quelques dirhams vous pouvez vous habiller à la façon des djebelli. Elles comportent des vestiges d'occupation préhistorique avec extraction de pierre à meules.On y trouve également à proximité les ruines de la cité antique de Cotta, comptoir Punique. |
Le café Hafa |
 Il existe depuis les années 1920. Ce café unique par son site, est accroché à une falaise et installé sur de petites terrasses. Son univers ombragé et fleuri appel à faire une pause. Les Beatles, Randy Weston, Sean Connery, pour ne citer que ceux-là, sont passés par-là pour déguster un bon thé à la menthe. c'est un trés bon endroit touristique à visiter .
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 Capitale politique et administrative du Royaume du Maroc depuis 1912, calme, coquette, ordonnée avec goût, Rabat est installée sur le site magnifique de l'embouchure du fleuve Bouregreg sur l'Atlantique. La réalisation urbanistique de cette ville aérée par de nombreux aménagements d'espaces verts et de larges avenues plantées rendent la visite des plus agréable. La profusion de jardins publics, le royal golf (l'un des plus grands et prestigieux du monde), la plantation d'une ceinture verte (forêt constituée de toutes sortes d'arbres sécurisée par un mur), la somptuosité du palais royale et de son méchouar, des murailles et des vestiges parfaitement sauvegardés et mis en valeur, l'immensité des campus universitaires (le centre universitaire le plus important du Maroc), la beauté de ses quartiers résidentiels, en font un lieu de séjour agréable qui est rehaussé par un patrimoine archéologique, historique et cultuel important. Cette année et pour la premier fois dans l'histoire du Maroc, la ville de Rabat a été élue capitale culturelle du monde arabe par le conseil des Ministres de la culture des pays arabe. Cette ville a été de tout temps un berceau culturel de par ces écrivains et ses nombreux artistes. c'est l'une des raisons qui ont contribué à sa nomination. suite à son élection, la ville a mis en oeuvre un programme concernant l'activité culturelle pour l'année 2003 dans des domaines divers et variés. il s'agira tout aussi bien de théâtre, de chanson et d'arts plastiques. R'batis, préparez-vous à vivre une année riche en événements!. |
Tour Hassan |
 C'est le monument le plus célèbre de Rabat. Le sultan Yacoub El Mansour (XII siècle) projetait de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Malheureusement, les travaux furent abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait culminer à plus de 60m, mais n'atteignit que 44m.A l' origine le minaret était bâti pour accueillir jusqu'à 40000 personnes. Son style, est un chef-d'œuvre de l'art marocain traditionnel. |
Les oudaias |
 Il n'est pas de site à Rabat plus saisissant que celui de la Kasbah des Oudaïa avec sa monumentale porte Almohade. De là, le regard se perd les remparts crénelés, l'ancienne place du Souk el ghezel, le souk de la laine, où encore en 1920, deux fois par semaine les jeudis et les dimanches matin, les fileuses de la Kasbah et de la médina venaient vendre les produits de leur travail, les écheveaux de laine filée à la main. Au XVI, et XVII, siècles, les captifs chrétiens y étaient présentés aux acquéreurs éventuels. La vue s'éloigne ensuite vers la rue des Consuls. C'est là qu'habitaient presque tous les Européens jusqu'en 1911 (on y comptait dix-sept familles). On y trouvait les consulats de France et d'Angleterre, dont les rues portaient les noms. Surprenante blancheur des toits imbriqués ou en damier de la médina, nostalgie des pierres anciennes, de cette vie des secrètes demeures aux terrasses bariolées de linge qui sèche. Qui peut se lasser de cette charmante image de Rabat, malheureusement heurtée par les tours des grands immeubles de l'avenue Mohammed V, du marché aux fleurs et de l'Office des postes, sans oublier les antennes de télévision qui défigurent l'ancienne médina. La porte de la Kasbah des Oudaïa resta longtemps murée et servit de prison. Elle ne fut dégagée des plâtras qui masquaient ses frises, ses arabesques, ses caractères koufiques, qu'en 1916, par Maurice Tranchant de Lunel, qui la restaura. Elle commandait l'entrée de la Kasbah et donnait accès à l'ancien chemin de ronde. La Kasbah des Ouadaïa est bâtie sur l'emplacement d'un borj plus ancien, le Ksar des Benitargas, probablement d'origine romaine. Édifiée par les sultans almohades, Abdelmoumen (1150) et Yacoub El Mansour au XII, siècle, elle fut tour à tour Mehedya, en l'honneur du premier calife Ibn Toumert, puis Ribat El Fath, le camp de la victoire. A toutes les époques, la Kasbah sera le centre militaire et névralgique de Rabat, surtout après l'installation sur la rive gauche du Bou Regreg, des Andalous expulsés d'Espagne au XVI, et au XVII, siècle, lors de la Reconquista. |
Chellah |
 Aujourd’hui, ce site historique est devenu un lieu de prédilection pour les touristes et les R’batis abritant de temps à autre des manifestations culturelles et artistiques. Protégée par une enceinte avec de fortes tours et trois portes monumentales qui reflètent l’art mérinide, Chellah abrite dans ses espaces intra-muros de nombreux monuments arabo-islamiques ainsi que des vestiges romains tels : le forum romain, les ruelles de l’époque romaine, les vestiges des magasins et maisons romaines, la nécropole où se trouve actuellement le Mausolée d’Abou Al-Hassan, le hammam, le foundouk, la madrassa et la mosquée mérinide, et puis d’autres vestiges islamiques antérieurs et postérieurs à l’époque mérinide. En revanche, le site de Chellah abrite aussi une végétation luxuriante, en quelque sorte des « jardins » laissés en partie à l’état naturel. Ceux-ci étant curieusement le refuge privilégié des cigognes et des aigrettes durant toute l’année. Historiquement, le nom (Salé le neuf) qui aurait été donné à Rabat par les Mariscains ne figure guère dans les sources arabes de l’Histoire du Maroc. Il semblerait, par contre, que l’expression (Salad Colonia Romand) appellation romaine de Chellah, serait devenue, abreviée Salé le vieux, capitale des princes znatis au 4e siècle de l’Hégire. Ainsi, situé sur la colline dominant le Bouregreg au sud-est de Rabat, le site de Chellah, ou l’ancienne Sala Colonia, nous renvoie à la plus lointaine implantation humaine de la vallée, sachant qu’après une présence phénicienne et charthaginoise, les Romains y bâtirent une ville et un port fluvial servant de comptoir méditerranéen. |
Hebergement |
- Hôtels :
La capitale possède une large gamme hôtelière, de l’hébergement le plus simple à l’hôtel de très haut standing. - Riads & Maisons d’hôtes :
Loger dans un riad ou une maison d’hôtes est un moyen privilégié de découvrir les traditions marocaines et de bénéficier d’un service exclusif, soucieux de satisfaire les moindres envies. Ces maisons typiques qui ont parfois plusieurs siècles d’existence, ont été restaurées avec goût et respect des savoirs-faire ancestraux. On y découvre tout ce qui fait le raffinement de l’artisanat marocain : fontaines couvertes de céramiques colorées, mosaïques de zelliges, plafonds en plâtre finement sculpté ou en bois de cèdre peint de motifs géométriques. Nichées dans les parties les plus anciennes de la ville (médina ou kasbah), ces maisons sont préservées par des murs épais.
- Camping : Pour les budgets très serrés et pour ceux qui ont envie d’être au plus près de l’Océan, Salé et Temara disposent d’un camping sur la plage.
- Appart-hôtels :
Pour les longs séjours en famille, la location d’un appart-hôtel peut constituer une bonne solution alliant facilité et confort. Elle permet de se sentir chez soi tout en bénéficiant des infrastructures et des avantages d’un hébergement hôtelier.
- Auberges de jeunesse : Rabat dispose d’une auberge de jeunesse à proximité de la médina et de Bab el-Had. L’auberge est ouverte aux personnes qui ne possèdent pas la carte de membre, moyennant un petit supplément. (Au centre ville au 43 rue Marrassa). |
Rabat ville d'avenir |
 Salé et Rabat doivent le prestige de leur passé d’avoir été les joyaux de bâtisseurs successifs. Avec le projet Amwaj (« Vagues »), c’est vers un futur ambitieux qu’elles se tournent, sans pour autant renier leurs origines. C’est l’un des plus grands projets urbanistiques du Maroc d’aujourd’hui. L’aménagement de la vallée du Bou Regreg ne concerne pas moins de 5000 hectares, entre les villes de Rabat et de Salé, de l’océan Atlantique jusqu’au barrage Sidi Mohammed Ben Abdallah. Ce projet se déroulera en six phases. La première, baptisée « Amwaj » dont les travaux ont commencé en mars 2006, prévoit la réhabilitation de l’espace des deux rives dans le respect de la protection de l’environnement, du patrimoine culturel, historique et architectural des lieux. Tourisme, affaires et écologie sont les maîtres mots du projet. Les travaux portent sur la création d’hôtels, de résidences, d’espaces commerciaux et de loisirs et d’un port de plaisance. Au niveau du fleuve Bou Regreg, le chantier de dépollution des eaux et la création de digues représentent une priorité. L’un des axes les plus importants consiste à redonner au Bou Regreg son prestige d’antan et de réhabiliter son identité maritime. Pour mener à bien ces travaux, un partenariat s’est mis en place entre le groupe émirati « Dubaï International Properties », la CDG marocaine (Caisse de Dépôt et de Gestion) et « SABR Aménagement ». Le montant de la première phase est estimé à deux milliards de dollars.
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 Ouarzazate, du berbère War-Zazat , en arabe ورزازات , est une ville du sud du Maroc que l'on surnomme aussi la porte du désert, et le chef-lieu de la province du même nom. Située à la rencontre des vallées de l'oued Ouarzazate et de l'oued Dades (issus du Haut Atlas) qui forment l'oued Draa à l'aval de leur confluent, elle est le centre névralgique d'une vaste région du Sud Marocain. Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du Haut Atlas et la proximité du désert. Ses innombrables casbahs en pisé, des montagnes et plaines arides, des vallées et oasis verdoyants, des palmeraies et des villages de terre rouge ou ocre font le charme de cette région et lui donnent son attrait touristique. Le symbole de la ville est la kasbah Taourirt qui a appartenu au Pacha El Glaoui, elle aurait été bâtie vers le milieu du XVIIIe siècle. Elle est représentée dans les nouveaux billets de 50 Dirhams. Construite en 1928, Ouarzazate était une ville de garnison avant d'être nommée capitale administrative de la région du Drâa en 1956. Hormis quelques superbes monuments, la ville n'a pas de réel intérêt historique à elle seule. Aussi, il est préférable de s'intéresser à l'histoire de la région qui, elle, est bien plus riche. |
Géographie |
La province de Ouarzazate est située au Sud-est du Maroc , la superficie est de 19464 m², appartenant à une région pré-saharienne, elle délimitée par:
- Au Nord par la province du Haouz et d'Azilal.
- A l'Est par la province d' ERRACHIDIA .
- A l'Ouest par la province de Tata.
- Au Sud par la Province de Zagora.
les reliefs prédominants dans cette région se composent de 4 unités morphologique principales |
Climat |
Le Climat de la province d'Ouarzazate est semi-desertique à forte influence continentale. Les précipitations moyennes annuelles sont très faibles 150 mm, Les températures sont très variables du Nord au Sud de la Zone : en Hiver entre 0,5 °C et 20 °C, Celle de l'été entre 30°C et 40°C. Quand aux vents dominants sont généralement de Nord-ouest : Le Sirocco ou le Chergui. |
Données démographiques |
La population de la province de Ouarzazate est composé de deux ethnies notamment les berbères et les arabes. La population de Ouarzazate comporte 439072 habitants répartis en 61517 ménages sur une superficie de 19464 m² . Ruraux dans leur majorité ( 75 % de la population totale). les habitants sont employés à concurrence de 61% de la population active , dans le secteur agricole. |
Visite de la région |
 La ville de Ouarzazate ne ressemble pas une ville marocaine traditionnelle. Ici, pas de médina, mais de larges avenues qui sillonnent la ville. Dans les années 80, la ville fut aménagée pour devenir l'étape touristique au départ des excursions dans le Sahara. Hôtels de luxe, clubs de vacances, centre de conférence et club de golf, tout est là pour accueillir les touristes. Ceci dit, la ville manque singulièrement de charme, à la différence de la région qui l'entoure. L'excursion la plus marquante sera certainement la vallée du Drâa. A une cinquantaine de kilomètres au sud de Ouarzazate, cette vallée s'étend sur 200 kilomètres, longeant le cours d'eau appelé l'oued Drâa. Oasis et villages fortifiés, les "ksar", jalonnent cette traditionnelle promenade. Une autre excursion s'impose dans la vallée du Dadès. Cette vallée est célèbre pour ses nombreuses Kasbah et surtout pour sa superbe palmeraie de Skoura qui contraste avec l'aridité des paysages. En poursuivant cette route, vous arriverez aux gorges du Dadès, célèbres pour la couleur rouge de ses roches. Non loin de là, vous pourrez également profiter des gorges encaissées du Todra, "le grand canyon marocain". |
la Kasbah de Taourirt |
 La Kasbah de Taourirt : par son importance, son architecture et sa décoration, c’est l’une des plus belles du Maroc (classée monument historique). Elle fut, la plus grande résidence du Glaoui, le pacha de Marrakech. Ses bâtiments en pisé flanqués de tours crénelées, s’étagent sur des plans superposés, sur fond de murailles crépies de rose et creusées de dessins géométriques. On peut visiter quelques pièces des anciens appartements du Glaoui, dont la salle à manger et la chambre de la favorite (…), qui ont gardé leur décoration de stuc peint et leurs plafonds en bois de cèdre. De la terrasse, vue remarquable sur le village fortifié berbère de Taourirt (antérieur à la ville de Ouarzazate, datant du XIIIème siècle), la vallée et ses oasis, et les montagnes cernant l’horizon. |
Tiffoultoute |
 C'est encore une kasba appartenant à la famille du Glaoui, située sur un piton, au-dessus d'un ksar, entre un oued et une palmeraie. Les ksour sont entourés d'une enceinte avec une seule porte d'entrée et comprennent une série de greniers. |
Hollywood Marocain |
 Le Maroc a dévoilé ses projets d'investir 43 millions de dirhams pour faire de la ville méridionale de Ouarzazate un centre international du cinéma d'ici 2016. L'amélioration des ressources locales pour l'industrie cinématographique permettra à Ouarzazate de tourner trente-huit longs métrages chaque année (contre onze actuellement), d'insuffler 180 millions d'euros de revenu annuel et d'assurer huit mille emplois, selon le plan du Centre Marocain du Cinéma et du Conseil Sous Masse Dera'a. Le "Hollywood marocain", surnom donné par les cinéphiles à la ville de Ouarzazate, dans le sud du Maroc, est devenu une capitale internationale du septième art. Des réalisateurs de grand renom viennent dans le sud du Maroc à la recherche du soleil et de la touche orientale nécessaire à leurs super-productions. Ouarzazate, récemment jumelée avec Los Angeles, offre des oasis, des villes, des collines infinies et des paysages multicolores idéaux pour le tournage. Les réalisateurs ont souvent utilisé le palais de Ayat Bin Hiddo comme décor.
 Nador ( ناضور ) est une ville amazighophone portuaire du nord-est du Maroc, dans la région du Rif et sur la côte méditerranéenne(region de l'Oriental) (lagon de Bou Areg). Son activité économique y est essentiellement liée à la pêche, au commerce de fruits, à la métallurgie et à la contre bande avec l'enclave espagnole Melilla ainsi que le transit des marocains résidents à l'étranger via le port de Beni Ansar. La langue la plus parlée est le rifain ; l'arabe, bien qu'étant la langue officielle du Maroc, reste dans cette région une langue relativement annexe. | Histoire | Nador a été le carrefour des civilisations phéniciennes, carthaginoises, romaines puis islamiques. Le nom de Nador serait le diminutif de Aït Nador d'un des douars situés à proximité de la lagune.
La région a par ailleurs été une terre d'accueil pour plusieurs Rois marocains. C'est le cas notamment du Roi Omar Ibn Idriss II et du Souverain Almoravide Youssef Ibn Ali Ibn Tachfine, qui s'installa avec ses troupes sur le Mont de Temsamane dans le Rif.
Pour leur part, les Souverains de la dynastie Alaouite ont accordé à la région de Nador un intérêt particulier en raison de sa position stratégique privilégiée.
En effet, le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah avait choisi le site de Nador comme point de rassemblement de ses troupes pendant le siège de Melilla. Mohammed Ibn Abderrahmane s'est longuement installé à la Kasbah de Selouane en qualité de représentant de son père dans la région. C'est également le cas des Sultans Moulay Slimane, Moulay Ismaïl et Hassan 1er qui ont doté la région de diverses fortifications pour faire face aux convoitises des empires coloniaux. Toutefois, le nom de Nador restera étroitement lié aux grandes épopées menées par les habitants de la région contre l'occupation espagnole. Il s'agit, entre autres, des combats mémorables livrés par les Nadoris, sous la direction de Charif Mohamed Ameziane, aux troupes espagnoles et surtout de la célèbre bataille d'Anoual, menée par Mohammed Ben Abdelkarim El Khattabi. | Économie | Nador est, d'apres les dires de ses habitants, peut etre la seconde place financière du Maroc (loin après Casablanca, qui reste le poumon economique et financier du Maroc) grâce aux transferts des marocains à l'étranger. La ville bénéficie de la proximité de l'enclave espagnole de Melilla, distante de 15 kilomètres.
Nador s'est récemment vue sous les sunlights de la presse internationale lors des tentatives d'infiltration de citoyens subsahariens dans l'enclave de Melilla. Ceux-ci avaient élu comme base arrière le mont de Gourougou, situé à quelques kilomètres de la ville. Nador est une ville méditerranéenne, brillamment située au bord d'une immense lagune au centre d'une riche région agricole. Cette région connaît actuellement un éclatant essor économique.
Nador est le pôle central de l'industrie métallurgique et minière du Maroc, c'est à Selouane, à seulement quelques kilomètres de la ville qu'est implanté le plus grand complexe sidérurgique du pays.
Au niveau des infrastructures Nador possède un aéroport international (arouit), un port (Beni Ansar) (passager, marchand et industriel) et des zones industrielles et routes (Nador est desservie par la rocade côtière du nord). Nador est aussi sans nul doute la troisième place bancaire du Maroc. | Plages Nador |  La Province dispose de potentialités et atouts riches et variés dans le domaine touristique, parmi lesquelles : - Existence de plusieurs plages répondant aux conditions requises en matière d’eau de baignade et de la qualité des sables, dont les plus importantes sont : - Plage de Ras El ma : 7 km - Plage de Kariat Arekmane : 7 km - Plage de boucana (Beni Ansar) : 7 km - Plage d’El Kallat (Iazzanen) : 4,5 km - Plage de Tazaghine : 3,5 km - Plage de Trougout : 5,5 km | Beni Ensar |  Beni Ensar ou Beni Ansar est une ville portuaire, située à 12 km au nord de Nador, dans le nord-est du Maroc, à proximité de l'enclave espagnole de Melilla. Elle compte 27 750 habitants sur une superficie de 200 hectares. La connexion du port de Beni Ansar au réseau national de chemins de fer est en cours de réalisation et l'ouverture de la nouvelle ligne ferroviaire Taourirt-Nador, devrait permettre l'ouverture des régions de l'Est et du Centre du royaume marocain sur la Méditerranée, facilitant ainsi le développement des échanges internationaux. | Seghanghan |  Ségangan ou bien Zghanghan est une ville de Nador ou nord-est du Royaume du Maroc.Elle se situe à 7Km à l'ouest de Nador. Sa superficie est de 508 ha et sa population est estimée à 24000 hab. La ville de Zegangan constitue le deuxième bout de l'axe Nador-Zégangan reputé pour son activité commerciale et aussi pour son développement urbain .... la ville de Zégangan est très réputée pour sa résistance a la colonisation Espagnole. L'histoire retient vivement l'action anti-coloniale menée par le militant Charif Mohamed Ameziane qui a dirigé plus de cent (100) batailles contre le colonisateur jusqu'à sa mort le 15 mai 1912. |
 Ifrane est une ville Marocaine, comptant 30 000 habitants et située dans le Moyen Atlas, à 1 713 mètres d'altitude . Ifrane ressemble à une petite ville suisse, où rues et jardins sont soigneusement entretenus. Eté comme hiver, ce gros village de montagne est une excellente base de départ pour de multiples randonnées, en particulier dans le massif du Mischliffen.
Avec son palais royal, ses chalets aux toits pentus, dont les volets demeurent clos en dehors des vacances scolaires, Ifrane apparaît comme une petite station très chic. Fondée de toutes pièces en 1929, elle s'élève au milieu d'une vaste clairière située au cœur d'un massif forestier constitué de cèdres plusieurs fois centenaires.
Ifrane est administrativement composée de deux municipalités (Ifrane et Azrou), cinq caïdats (Tizguit, Dait Aoua, Ain Leuh, Timahdit et Irklaouen) et neuf communes rurales (Tizguite, Dait Aoua, Ain Leuh, Sidi Ali, Timahdite, Ben Smim, Souk El Had et Zaouia d'Ifrane : Zaouia Ait Sidi Ali). Selon le nouveau découpage administratif, la province fait partie de la région Meknès-Tafilalet |
Université Al Akhawayne |
Cet établissement privé fonctionne selon le modèle américain et propose des études en langue anglaise. L'Université Al Akhawayn est devenue un centre scientifique qui concurrence les grandes institutions universitaires mondiales pour mériter l'appellation ''Harvard du monde arabe''. l'université accueille actuellement 1000 étudiants venant de 17 pays d'origines différentes.
Cette institution, dont le nom ''Al Akhawayn renvoie aux relations fraternelles ayant lié Feu SM Hassan II et SM le Roi Fahd Ben Abdelaziz d'Arabie Saoudite, dispose des équipements de pointe nécessaires à l'enseignement des différentes filières qui vont des sciences humaines jusqu'aux nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC).
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lac Daït Aoua |
Le lac Daït Aoua est le lac le plus réputé du Maroc. Son accès est très facile, situé à 15 kilomètre au nord d'Ifrane par la RN 24 Ifrane-Fès,commune rurale d'Ifrane,donne directement sur le lac de 140 ha, sa superficie est variable selon les saisons. Sa profondeur reste faible, de quatre à cinq mètres à l'amont (ouest) et une partie avale (à l'est) envasée, d'aspect marécageux, exondable en été. Le lac est entouré par une prairie humide rase et des massifs forestiers de chênes verts (Quercus rotundifolia) et de cèdres :Cedrus atlantica. Une ceinture de peupliers et quelques pieds de saules entourent le lac sur ses bords immédiats. |
Azrou |
 Azrou, dont le nom signifie "le rocher" en berbère est une petite station estivale à 1200 m d'altitude. Elle est située au croisement des routes qui partent de Meknès (63 km) et de Fès (80 km) vers le sud. Les maisons sont construites en pisé et couvertes de tuiles rondes près de la vieille kasba de la fin du XVIIème S.
Au marché du vendredi, mais surtout à la coopérative artisanale, on trouve des tapis berbères de belle qualité, des poteries et des objets en bois de cédre. Azrou reçoit au printemps la foire aux moutons. |
Parc national d'Ifrane |
 Le parc national d'Ifrane est un parc naturel marocain, l'un des représentatifs par la richesse de son écosystème et de ses paysages. Il constitue un pôle touristique de prédilection pour les randonneurs et les pêcheurs qui pratiquent ce sport dans une ambiance sereine. Situé au cœur du Moyen Atlas en plein causse karstique, représentatif de la beauté paradisiaque du Moyen Atlas, le parc national d'Ifrane s'étend sur plus de 500 km². Il abrite notamment la plus grande forêt de cèdres du Maroc. Il englobe un ensemble de gîtes à caractère biodiversitaire d'une rareté remarquable (parc de Tizguite, Val d'Ifrane : les sources Vittel, Lac Daït Aoua, Daït Hachlaf, Daït Ifrah,Daït Iffer et d'autres), outre la station ski à Michlifen. |
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 Fès ou Fez ( فـاس en arabe ) est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat avec une population de 1 368 000 d'habitants. C'est l'une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat). La médina (vieille ville), un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO[1]; elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Elle possède la plus grande médina du monde. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade... Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche (arabe : فأس [fa's], pioche) à l'emplacement des premières fondations. |
Fès, capitale culturelle et spirituelle |
Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la jalonnant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, mederas, fondouqs, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues , manufactures, mausolées, palais et riads , places et souks. Que ce soit des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés. |
Quaraouiyine |
 Al Quaraouiyine القرويين en arabe (litéralement "la mosquée des kairouanais") est une des plus importantes mosquées du Maroc. Sa construction débute en 857 à Fès, sous le règne de la Dynastie Idrisside. C'est une femme, héritière d'un riche kairouanais, Oum Al Banine fatima Al Fihriya, qui est à l'origine de sa fondation. Tout au long des siècles, la mosquée voit son architecture évoluer et s'agrandir. Elle devient, du Xe au XIIe siècle, un important centre d'enseignement et une des premières universités au monde. Tous les matériaux nécessaires furent extraits d'une carrière établie sur le terrain même; l'eau fut fournie par un puits creusé également au même lieu. La mosquée avait alors 150 empans (environ 35 mètres) de longueur du Nord au Sud, elle comprenait quatre nefs, une petite cour, un mhirab, un minaret peu élevé. La mosquée compte 270 colonnes formant 16 nefs de 21 arcs chacune. Chaque nef contient 4 rangées de 210 fidèles, soit 840 ce qui donne pour les 16 nefs 13440. Ajoutons 160 , nombre des fidèles qui se placent au besoin devant les colonnes ; 2700 encore peuvent trouver place dans la cour et 6000 dans la galerie, les vestibules les seuils des portes, de façon que 22700 fidèles peuvent entendre la prière à la fois. |
Fès et son Festival |
 Le Festival des Musiques Sacrées du Monde se veut être porteur de l'esprit de Fès. L'effet en retour sur la ville de Fès est considérable à la fois en terme d'image et en impact de tourisme culturel et donc économique. La ville historique, théâtre de ce festival, est valorisée d'une façon exceptionnelle. Au delà de Fès, c'est une image positive qui est donnée, à travers cet événement, du génie de notre pays capable, grâce à ses richesses et traditions culturelles millénaires, de s'insérer dans un enjeu culturel mondial de grande envergure qu'il gère d'une façon particulièrement éloquente. Ce sont toutes ces traditions qui se trouvent valorisées et qui peuvent aussi devenir un point d'attrait, de plus en plus fort, pour un public international. |
La dynastie des Idrissides |
La dynastie des Idrissides, issue d'Idriss Ier, régna sur le Maroc de 789 à 985 de notre ère, date à laquelle le dernier prince idrisside, al Hasan ben al Khasim Gannun, fut définitivement vaincu par les Omeyyades du royaume de Cordoue. Les Idrissides furent à l'origine de la fondation de Fès et en firent leur capitale. Le Roudh el Cartas attribue à Idriss II la fondation de Fès en 808 ; en réalité,un premier site pour la ville fut établi dès 789 par son père, Idriss Ier, de l'autre côté de l'Oued Fès. |
Souk |
 Les souks sont surement le grand interet de Fes. La visite du quartier des Tanneurs est le plus impressionnant. Les artisants se trouvent pieds nus dans des cuves de teinture le plus souvent naturelles. Les peaux ont ete au prealable debarrassees de leurs poils dans des bains de chaux pendant des semaines. Le formidable spectacle de ce travail peut etre apercu au sommet des commerces des tanneurs. Acceptez les feuilles de menthe a l'entree proposees par le commercant, afin de supporter les odeurs nauseabondes que vous affronterez au-dessus des cuves ! Attention en achetant des babouches,des sacs ou des poufs sachez que le cuir fassien perd facilement et definitivement son odeur par ce qu'il est bien travaillé... Autres Souk des teinturiers, du henne, des bijoux, de la forge, de la menuiserie, tout est fabrique dans cette ville. |
Bab Bou Jeloud |
 Située à l'ouest de Dar el-Batha, cette porte d'enceinte s'ouvre sur Fès el-Bali. Construite au XIIe siècle, puis restaurée vers 1913, elle est en émail bleu (couleur de Fès) à l'extérieur et vert (couleur de l'Islam) sur la face intérieure . |
La place en-Nejjarine |
La place doit son nom au souk des Menuisiers situé dans une ruelle en contrebas. Sa fontaine, avec son revêtement en mosaïque de faïence émaillée, est splendide et peu commune. Au fond de la place, le "fondouk" (maison des hôtes), récemment transformé en mosquée, s'ouvre sur une façade à la décoration d'une extrême richesse. Il date vraisemblablement du XVIIIème et a été entièrement restauré grâce à l'UNESCO. |
La médrasa el Atarin |
Cette médersa de petite taille est considérée comme l'une des plus belles de Fès. Construite en 1325 par le sultan Abou Saïd, elle renferme des trésors de l'art mérinide. Le toit de la médersa offre un intéressant point de vue sur la cour intérieure de la mosquée Karaouiyne voisine, et permet d'observer la vie sur les terrasses de la ville .
El Jadida (الجديدة) est une ville côtière du Maroc, à 96 km de Casablanca. C'est la préfecture de la province d'El Jadida. la ville d'El Jadida a porté plusieurs noms. Elle fut appelée El Jadida (la nouvelle),"Mazagan" respectivement par les marocains, les romains et les portugais. Pendant son long voyage l'amiral carthaginois Hannon fut le premier à parler d'El Jadida.
El Jadida attire les amateurs d'histoire curieux de découvrir la cité fortifiée par les Portugais, les cinéphiles marchant sur les traces d'Orson Welles ainsi que de nombreux estivants. La majestueuse citerne portugaise d'El Jadida servit de décor à de nombreux films dont le célèbre Othello d'Orson Welles. Cette citerne fut d'abord la salle d'arme de la médina marocaine avant d'être transformée en citerne d'eau potable lors du siège d'El Jadida au milieu du XVe siècle. La voute percée d'un orifice et les 25 colonnes se reflètent dans l'eau transparente éclairée par une lumière zénithale. |
Sidi Bouzid |
 Sur la route côtière El jadida-Safi , kilomètre 6, à votre droite , la station balnéaire de Sidi Bouzid: plage de sable avec un petit port de pêche, la plus importante de toutes les stations d'estivage après la plage d'El jadida. Une nouvelle vie renaît chaque été, au début du mois de mai, une saison qui se termine fin du mois d'août, et des fois jusqu'au milieu du mois de septembre. Jour et nuit les estivants profitent du climat chaud, et de toutes les activités et animations destinées à réjouir et émerveiller le séjour des vacanciers; tous types de sports nautiques sont pratiqués à Sidi Bouzid: planche à voile, pêche à la ligne, jet ski, ski nautique, soccer;et festival... |
Moussem Moulay Abdellah |
 Le Tit situé à 14 kms au Sud d’El jadida, cette ville a été construite au cours du 12eme Siècle par la famille Amgharienne. C’est l’un des ribat les plus intéressants du Maroc au niveau de l’architecture. Les fortifications toujours existantes font témoin d’un passé historique prestigieux .C’est le lieu de la tenue du Moussem Moulay Abdellah. |
Oualidia |
 Oualidia, est un petit village connu surtout pour sa charmante plage en anse protégée par par une barre d'îlots. Sur l'atlantique entre Safi (60km) et El Jadida (80km). Célèbre pour ses huîtres. Très animé l'été. Baignade d'avril à octobre. Souk le samedi Les murailles qui entouraient Madinat Al Ghrbia sont flanquées de dix-huit tours à peu près à égale distance l'une de l'autre, trois portes encore visibles aujourd'hui en donnaient accès et l'espace limité par ce qui reste des remparts prouve que cette ville était importante. L'on situe l'époque de sa fondation aux environs du Ve siècle. Ruinée une première fois en l'an 667, elle fut construite et repeuplée sur les ordres du Sultan mérinide. Après avoir subi une seconde destruction, on ne sait pour quelle raison Madinat Gharbi fut définitivement abandonnée. En conclusion, les ruines de Madinat Al Gharbia et de Oualidia témoignent de l'importance qu'avait dans le passé la caïdat de Oualidia. Les familles qui ont été entreprises à l'intérieur de ces ruines ne l'ont pas été d'une façon superficielle. Elles n'ont donc permis de découvrir des objets ou des outils qui pourraient nous renseigner sur leurs premiers habitants. D'autre part, les historiens ne sont pas d'accord sur l'époque exacte de leur fondation. |
Kasbah de Boulouane |
 Ce gîte impérial du Sultan Moulay Ismaïl se trouve sur la route qui reliait autrefois Fès à Marrakech et est situé à 75 km d'El Jadida. Accessible par R.N.1 sur 14 km, puis R.R. 316, et enfin la RR 314, cet endroit a connu la présence portugaise pendant une certaine période, avant que Moulay Ismaïl ne s'empare pour installer des troupes chargées de contrôler les tribus. La Kasbah de Boulouane, monument historique classé est un château fort construit sur un promontoire dominant un méandre de l'Oum er-Rbia . La Kasbah comportait une demeure royale, une mosquée et des entrepôts. L'inscription de fondation, au nom du Souverain, sur le linteau de la grande porte monumentale, rappelle que ce nid d'aigle a été construit en 1710. Cette région est très réputée, pour ses champs de vignes (raisins doukkali). |
AZEMMOUR |
A la fin du 8ème siècle, elle était sous la dynastie des Idrissides (1ère dynastie Arabo-musulmane) après avoir été sous l'influence directe des Berghouta de Tamesna qui sont des Kharijites qui menaçaient énormément le pouvoir central. Au 12ème siècle elle était sous le règne des Al Mouravides, où elle a connu un développement sans précédent, c'est à ce moment là qu'il y avait l'apparition du mouvement moraboutique (Zaouïas, Marabout) au Maroc. En 1120, elle est devenue l'enjeu entre les représentations de deux dynasties "Al Mowahades" et "les Mérinides". Ces derniers l'ont pris en 1266 date à laquelle la ville passait par une période la plus agitée. En 1513 , la ville a été occupée par les portugais. A cette époque, elle a connu une nouvelle extension: la Kasba . Et malgré l'apparition de la dynastie des Saadiens en 1541, elle est restée sous l'occupation portugais jusqu'à 1719. Entre 1719 et le début du 20ème siècle , on n'a pas parlé de cette ville. Au début du 20ème siècle sa population comptait 10 000 habitants qui travaillait essentiellement en agriculture, la pêche, l'artisanat et la commercialisation des produits locaux (Tisserands, forgerons potiers…).
Azemmour plage est un spot exceptionnel pour le kitesurf: immensité de la plage et vents favorables (le plus souvent "onshore") Peu fréquenté à ce jour par les riders,excepté ceux qui longent les côtes marocaines, c'est un spot encore "secret" à découvir absolument. La petite ville d'Azemmour et ses alentours offrent une ambiance authentique d'un Maroc "hors sentiers battus". |
Golf d'Eljadida |
 Senteurs vivifiantes des sapins et des eucalyptus portées par la brise Marine... Un faucon survole le bunker du trou , glisse dans le bleu du ciel... les eaux dormantes d'un lac reflètent les nuages... , de splendides araucarias, surprenantes sculptures végétales, s'alignent le long du fairway... scintille la ville blanche d'El Jadida.
Le Sofitel El Jadida et son golf privé si le Maroc offre le choix entre parcours de golf très rares sont ceux situés au sein d’un domaine hôtelier. Le 18 trous du Sofitel El Jadida fait partie de ces exceptions.
Partout dans le Royal Golf d'El Jadida, Cabell B. Robinson place le golfeur au centre d'une nature éblouissante. |
Eljadida en vidéo |