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03 janvier 2009

Oujda

Oujda



Oujda ( وجدة‎ ) est la capitale de la région de l'Oriental du Maroc.Cette métropole compte plus de 500.000 habitants. La ville est bâtie sur la plaine d’Angads bordée par les montagnes de la tribut chleuh des Bni znessen au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d'Afrique du Nord d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d'autre part.

La ville de Oujda compte plus de 900 000 habitants (1994), en été la population double, grâce aux (ORE) Oujdis Résidents à l'étranger qui retournent régulièrement, pour revoir leurs familles.


Visite guidé de la ville



Une courte visite dans l’ancienne médina est suffisante pour emporter des souvenirs inoubliables. On y trouve l’essentiel des éléments qui caractérisent la vie et l’organisation de nos médinas : architecture, ambiance, parfums des kissariats, sans oublier l’animation des ruelles ornées d’étalages de divers produits, notamment artisanaux, qui se surpassent en donnant à chaque ruelle sa lumière, sa couleur et son propre charme.
Bab Sidi Abdelwahab : sa dernière reconstruction remonte aux environs de 1895. Jadis elle permettait, et permet toujours, l’accès aux quartiers commerçants. C’était aussi la porte de Oujda du côté est. La place voisine, qui est de nos jours la place la plus animée de la ville, était la station de repos pour les caravaniers qui arrivaient de l’est. Peu à peu, elle s’est transformée pour devenir un véritable souk (montures, bétail, légumes,...) avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
En quittant la médina par la porte Sidi Abdelwahab, on peut visiter à 400 mètres plus loin, le palais Dar Sebti, construit en 1938 par un riche marchand de la ville. En face de ce palais se trouve le parc et le musée Lalla Meryem. Ce musée est un lieu très ombragé, il est souvent fréquenté par des Oujdis en quête de calme et de détente. Il renferme de nombreuses curiosités. La Mosquée Al Kabir et ses trois Fontaines aont été construites en 1298 par Youssef bnou Yaâcoub Bnou Abdelhak Al Marini. A notre connaissance, c’est le plus ancien monument de la médina. A droite de l’entrée principale de la mosquée, une ruelle ne dépassant pas un mètre à certains endroits, nous mène à l’un des joyeux de la médina : la Médersa mérinide. Elle fût édifiée en 1335.

Plage Saidia



Saidia est située à l’extrême nord-est du pays sur l’oued-Kiss qui sur un tronçon d’une vingtaine de kilomètres fait fonction de frontière naturelle entre le Maroc et l’Algérie .
la plage de saidia s’étend entre les deux embouchures de Kiss et de la Moulouya sur une distance de 14 Km , d’une profondeur variant entre 30 et 50 mètres.
Les habitans de saidia appartenaient au différents douars des Ouled Mansour, ouled sidi abdelmoumen, ouled ramdane, cherarba… qui sont originaire des tribus de triffa. A ceux là, il faudrait ajouter ceux d’origine algérienne qui sont installé à la ville pendant la guerre d’Algérie et les coopérants français qui exerçaient à berkane et ahfir, particulièrement avant la marocanisation de la fonction publique.
La station balnéaire de Saidia, dénommée « la perle bleue de l’oriental », est le plus beau site touristique de la région. Le premier noyau de la ville de Saidia date de 1883 et fut l’œuvre du Sultan Hassan 1er qui bâtit une Casbah, d’une superficie de 15.600 m2, sur le rive gauche de l’embouchure de l’Oued Kiss pour servir de porte de surveillance et de borne frontalière face à l’Algérie. La station balnéaire de « Saidia-du-Kiss » a été créée en 1927. En 1936, on y dénombrait 210 habitants alors qu’actuellement, elle compte plus de 2563 habitants et reçoit des millions de visiteurs

Les portes de la Médina



Près de la porte Bab Sidi Abdelouahab, un souk hebdomadaire "marché" se tenait chaque jeudi sur une place à l'extérieur des murailles de la médina, cinq fondouk ou hôtels, trois mosquées Djamaâ El Kebir, Djamaâ Heddada, Djamaa Sidi Okba) une medersa ou collège, trois synagogues. Dans les jardins, irrigués par des séguias, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes, les gens d’Oujda faisaient des cultures maraîchères.
- Bab Sidi Abdelouahab Située à l'Ouest, c'est une porte ogivale encadrée de deux bastions au dessus de laquelle le Maghzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte des têtes ».
- Bab El Khemis Située au Nord de la Médina.
- Bab Oulad Amran C'est la porte qui donne sur la rue de Marrakech.
- Bab Gharbi Les murailles de la Médina Les monuments de la Médina .

Dar Sebti
L'un des palais les plus fabuleux de la ville. Construit en 1938 par un grand commerçant de la ville, il fut restauré et rénové. Il a une double fonction : c'est le siège du Centre d'Études et de Recherches sur la Musique Gharnati, et le lieu d'activités culturelles et de festivités diverses (fêtes de noces, expositions, réceptions…). En face de ce palais, s'étend le Parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant un musée. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental.

Souk El Ma



Au fond de cette place, derrière un porche, une cour bordée d'arcades regroupe les tisserands. Ceux-ci exercent leur métier à tisser dans une ambiance d'enthousisame, d'engouement et de bruits qui évoquent le rythme de musique africaine. Une halte s'impose autour de la place du souk El Ma (marché de l'eau) où les jardiniers venaient autrefois puiser pour arroser la terre. A deux pas de là, le souk El Knadsa expose un grand choix d'articles traditionnels.
La grotte du Tghasrout

La grotte du Tghasrout ou "du chameau", offre aux visiteurs de belles salles décorées de concrétions calcaires et la grotte du pigeon, où vous pouvez admirer des dessins préhistoriques. Sur la route du retour, vous profiterez de la splendide vue du col du Guerbouss avant de descendre vers la plaine des Angad et rejoindre Oujda.


Folklor de la ville d'Oujda



La musique oujdi est riche, variée, envoûtante. Bref, il y en a pour tous les goûts et les couleurs. Mais chaque style de musique, de part sa différence . De la musique du raï, du chaabi, de l'andalouse, de la musique berbère.
Les Chiouks (maîtres) qui sont les dépositaires de la tradition, animent les festivités dans les villages (mariages, baptêmes et autres fêtes.). Ils se font accompagner d'instrument de musique comme le Bendir. Ils chantent des poèmes antiques, des textes religieux et le vécu quotidien sur des airs joyeux ou mélancoliques de la flûte.
La danse la plus populaire de la région est Laâlaoui. C'est une danse riche en percussion, rythmes et expressions. Elle est exécutée par plusieyrs danseurs guidés par un meneur. Ils se tiènnent coude à coude, comme soudés les uns aux autres en scandant leurs corps. Cette paraît signifier l'unité indissoluble qui devait, autrefois, lier les gueriers face à l'ennemi.
Cette région possède plusieurs groupes de de fantasia appelés Goums, auquels s'ajoutent les groupes de Bardias uniques en leur genre au Maroc. Les Bardias -Guerriers à pieds, armés de fusils- exécutent des mouvements de va et vient et finissent en un cercle au milieu duquel ils font tonner leur Baroud (poudre).
Le Gharnati (genre de musique Andalouse) distingue cette région du Maroc. Un festival est organisé chaque année au Musée Lalla Meryem à la ville d'Oujda.
Le raï Né à Oran, cette musique a vite franchi les frontières qui la séparait du Maroc. On peut dire que la ville d'Oujda, capitale de l'oriental, est le berceau du Raï marocain où sont apparus les premiers groupes .

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